dimanche 22 mai 2022
jeudi 12 mai 2022
à la lisière
Codicille: Ce texte revisite le premier texte de Pierres collectées dans Cartographie 5 avec les mêmes contraintes que précédemment
samedi 7 mai 2022
à travers
Codicille : Ce texte revisite trois petits textes de Cartographie /4 autour de la rivière l’Ance. Il devrait prendre en compte toutes les contraintes demandées pour ce cycle: 100 mots/ le travail avec les blancs de la page/ l'absence de ponctuation ( hormis le tiret)/ un mot dans une autre écriture ( ayin) / une contrainte qui perdure au long de mes klasmas, à savoir de toujours commencer par à/ une contrainte secrète que je révélerai peut-être un jour...
Ayin est la seizième lettre de l’alphabet hébreu et signifie « œil », Le sens de Ayin est aussi la « source », ainsi il est la « vision de la source », l’aptitude à percevoir toutes choses. Ayin est le passage dans le domaine limité du visible, et montre des apparences, qui dans certains cas, sont trompeuses. C’est le symbole de : vision, perception, point de vue, révélation, théorie, réflexion de l’âme, passage de l’invisible au visible.
vendredi 6 mai 2022
Tamier commun dans notre assiette
En cette saison, en bordure de chemin ou dans les bois, pousse une plante grimpante (genre de liane) aux feuilles vernissées et luisantes en belle forme de coeur : le tamier sauvage ou "herbe aux femmes battues" car sa racine a la réputation de guérir les bleus.
Tamier sauvage (dioscorea communis) |
Maintenant, est la seule période où l'on peut consommer ses jeunes pousses en forme d'asperges qui sont la seule partie comestible de cette plante qui produit plus tard de petits fruits rouges toxiques.
Hier, lors d'une promenade entre deux averses, et alors que nous rentrions bredouille d'une recherche d'ails des ours, nous avons ramassé de ces petites "asperges" délicieuses que j'ai délicatement liées en 4 bottes pour les cuire à la vapeur.
... et dans une clairière ... miracle des muguets ! Je n'en avais pas trouvé dans les bois depuis mon adolescence.
Mais ce n'est pas tout, nos bras étaient chargés de genêts jaunes, de marguerites, de narcisses au parfum entêtant, d'ancolies bleu comme le ciel, et d'autres fleurs des champs dont j'ignore malheureusement le nom.
C'était le petit intermède "botanique" à l'attention de mes amis de coeur stéphanois ... et les autres bien sûr