jeudi 15 juin 2023

interlude 7.2 p.156 Les ombres sont des mots qui fusent de ma tête

 Les ombres sont des mots qui fusent de ma tête

Les ombres sont des gens à jamais disparus

Les ombres sont des ombres des signes honorifiques

/ des farces et des attrapes

Je me cogne aux parois de la chambre hantée

Je bois à l'eau croupie des fleurs dans les vases

Je plane sur mes rêves et sur mes insomnies

mes ailes sont des robes de velours écarlate

aux doublures d'ambre et d'or

aux poussières concentrées

Je répands sur mes nuits la lourdeur éphémère

 

Comme un grand papillon /

de nuit et de brouillard

Naviguant dans la pièce de tous mes cauchemars


à partir de la dernière phrase " as if a great moth sailing through the room had shadowed the immense solidity of chairs and tables with floating wings. "Comme si un grand papillon de nuit naviguant dans la pièce avait assombri de ses ailes flottantes la formidable solidité des chaises et des tables"

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