vendredi 31 juillet 2009

le temps est à ne rien

un bonjour à vous tous qui et qui
mais pas plus, la route m'appelle

mardi 21 juillet 2009

Suite des événements

Bon, ben là, j'ai fini pour les exercices. Il reste encore quelques mystères, mais dans l'ensemble c'est plutôt "bon enfant" ;-) et fastoche.

J'ai bien reçu la carte de BM et je compte partir bientôt pour vous en envoyer aussi quelques unes.


j'espère que L. Sol nous régalera de quelques mots de son cru en attendant que vous vous lanciez à mots perdus dans la venture. (oui, je sais c'est fô, mais ça change un peu)

"de deux choses lune

L'autre c'est le soleil". Hommage à Jacques P.

marcher sur des oeufs

Ce matin j'entends un ex marcheur sur la lune (tout le monde ne peut pas être sur les chemins de Compostelle) parler de l'hélium 3 présent en quantité massive de tonnes là-haut et qui pourrait nous sauver de la Crise dans quelques centaines d'années. Bon, c'est une bonne nouvelle, me dis-je. Le même essaie ensuite de se dépêtrer du verbe "satisfaire" conjugué à la deuxième personne du pluriel, il tente "vous satisfesez" et puis son petit grillon intérieur doit lui chatouiller le gosier, il se corrige en disant "vous satisfaites" mais on sent bien que ça lui gratte la gorge. La mienne aussi est irritée. J'interroge donc mon Petit Robert, (de plus en plus lourd ou c'est moi ? et tous ces mots qui servent si peu... ou si mal) qui s'arrange pour ne rien dire, et me rabats donc sur Mister G. qui est lui, dithyrambique. Curieusement c'est "satisfesez" qui gagne et renvoie à des sites de discussion à caractère sexuel-religieux ("les devoirs de l'épouse"), tandis que "satisfaites" n'est jamais employé que pour demander si on l'est.

jeudi 16 juillet 2009

le silence de la grand heure mais frais


la terre est sèche comme un orange.
nous sommes en vigilance orage.
j'attends l'ange.


mercredi 15 juillet 2009

Comme je suis toute seule à bord, je fais des exercices et je regarde le Tour de France


Paraît que cette année ce n'est pas un bon cru. Les coureurs lambinent pour marquer leur désapprobation de ne pas avoir d'oreillettes. D'autres font carrément la grève, en buvant des bières avec leur blonde au frais, pendant que la caravane passe. Ou continue de sombrer.

mardi 14 juillet 2009

Château de la Loire : chez nous aussi



L'endroit semble idyllique. Et pourquoi pas ? Plage ; belle et grande maison presque exclusivement accessible par voie d'eau, "où il doit faire bon se réveiller," dit-elle. Chapelle. Ponton. Autres ruines. Gorges profondes. Arabesques du faux fleuve. Pins sur les escarpements. Et puis hors champ, un bief rempli d'immondices, restants de vacances au camping sauvage, emportés par une crue millésimée, remontés du fond du barrage à la faveur de la dernière vidange, amoncelés dans ce coin d'oubli. Entre le château et moi, la caravane qui sombre lentement comme un misérable Titanic.
Toujours pour le
territoire, la lutte entre la nature et l'humain.

Mais qui a dit que l'humain n'était pas naturel ?

vendredi 10 juillet 2009

air de rien

on peut rêver
porte plus large
bois d'ébène
pierre précieuse

mais la poésie
se faufile
comme l'air

3ème essai


C'est un endroit vers la mer d'ici, mais je connais cet endroit près de deux autres aussi. La terre est rouge dans le petit fossé où je m'abrite pour faire pipi. L'allée de palmiers montre bien qu'on n'est pas dans une campagne toute bête. Je me relève d'entre les herbes, un gros garçon est là, casqué sur son vélo, il n'a pas compris qu'il était dans l'envers du décor, il me regarde comme si j'allais lui dire quoi.

jeudi 9 juillet 2009

Départ




Et voilà, c'est fait. L a mis la photo, BMP a mangé le chocolat, et les coquelicots ne demandent qu'à s'ouvrir et à s'épanouir. A vos petits doigts, lancez-vous ! on fera du ménage après... Tout est modifiable, et le drôle de nom aussi, ne vous en fête pas (oui je sais c'est faut, mais ça change un peu)