Au sommet les prémisses d'un nouvel an
neige vierge de toute trace, libre d'empreinte
porteuse à la fois d'hier, aujourd'hui et demain
promesse d'une seule vie aux rêves infinis.
Au sommet les prémisses d'un nouvel an
neige vierge de toute trace, libre d'empreinte
porteuse à la fois d'hier, aujourd'hui et demain
promesse d'une seule vie aux rêves infinis.
Pinceaux d'arbres, champs de soie
teintes délicates d'un autre siècle
des clairières-berceaux,
le mot « recueillement » monte aux lèvres.
Du haut du sommet des ruines de Soyans
les douces courbes des méandres
du Roubion, entre les prés de lavande
On voudrait pouvoir voler.
Du ciel, rien que du ciel
de l'espace, une immensité d'espace
les nuages passent, si vite, si ténus
ils n'obscurcissent rien.
des diagonales d’ombres où s’accrocher
dans les rituels d’un quotidien
qui dicte la balade essentielle
aller là où l’on sait la faille
où se fondre entre les fissures
d’un paysage que l’on reconnait
comme sien se découpant discret
entre bruissements et chuchotis
des eaux froissées comme tissus
paraissant sourdre d’un silence
se replier apaisé dans les plis
des diagonales d’ombres où s’accrocher
D'innombrables chemins se croisent et s'entrecroisent
comme à chaque instant ma vie se mêle à celle des autres
et que chacun de leurs gestes change un peu ma vie.
Tant de temps, tant de chemins, tant de vies.
Dans la brume d'un après-midi sans ciel
mon village blotti, recroquevillé
bien à l'abri sous les ruines de ses châteaux
se prépare dans le silence, pour Noël.
Le soir suscite
Quel génie décide du choix
de l'objet fétiche à poser sur le seuil ?
Sa douce présence ressasse sans que je parvienne
à savoir ce qui est ressassé.
en ce lieu comme une source*
sur les territoires de l’enfance
avec le prestige d’un ciel d’été
avec des arbres secs, effeuillés
rien
d’autre que les troncs, les
branchages dansants et le lichen
pour nourrir la paume de la main
et j’aime tellement cette âpreté
cette sensation étrange de riens
essentiels enfin à portée de soi
en ce lieu comme une source
*Thierry Metz
https://www.youtube.com/watch?v=Ivl-71r1owA
"Frangines" à écouter sans modération ainsi que toutes ses chansons
Terre et ciel emboîtés
au-dessus du lieu-dit « Le Calme »
les ombres s'allongent sur la montagne
l'âme épouse les courbes, l'espace s'ouvre.