mercredi 10 mai 2023

 Sur les arbres, les toits, les oiseaux fous du printemps chantent un chant unique—le soleil impassible s’essaie à réchauffer l’air frais—les branches vives sont agitées par des oiseaux frondeurs— contrebasse rythmique au chant d’oiseaux —les vagues imperturbablement s’enroulent puis s’effondrent sur elles-mêmes—comme fond sonore leur bruit sombre

Sous le couvert des arbres se cachent des couleurs—que le soleil révèle quand ses rais acérés percent les frondaisons—la lumière au travers des pétales des fleurs—projette leurs couleurs sur un fond d’ombre unis—et les vagues se suivent—exhalent leurs embruns comme un dernier soupir

 

Soleil frappant les façades—ses rayons comme des projecteurs— traversent les fenêtres—fouillent les recoins obscurs des pièces—apportent un peu de vie dans l’immobilité des meubles—là un miroir—ailleurs une porcelaine—comme des lampes d’autel luisent dans la pénombre—les vagues rythment le temps de leur grondement sourd

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