vendredi 23 mai 2014

IL y a un accident de personne

IL y a un accident de personne je vais bien la petite foule des bibliothécaires le train dans la pampa plus ou moins lourds un paquet de chips de l'amour salé dedans pour les meilleures pommes de terre du monde je voudrais tracer les contours la gestion des métadonnées  un Orangina une heure de retard la queue devant la voiture bar je ne suis pas connectée aux flux Carole très bouquet et Dussolier qui montre ses dents en un non sourire très horizontal Venise mais pas celle de Laura le sourire étalé mon sac étalé sur la table.
je me moque de la réforme des règles de catologage il y a les deux jeunes hommes la dame hystérique qui voulait quitter la France, le contrôleur au prénom de Z j'essaie de suivre le film je serpente à travers les canaux les bouquets de carole les bouquets de licences les licences nationales le datapool national les bases de connaissance je déambule dans le labyrinthe des passions le tiers de confiance je me souviens de la sciure mais pourquoi à ce moment précis le sourire sur le sac et le sang qui ne fait qu'un tour
je ne suis pas au point avec le data mining il y a de la suspicion je brasse dans le sac à la recherche du petit contenant orange des annonces SNCF 2 heures de retard on ne sait pas qui est mort ou blessé avez-vous pris mon portefeuille le web sémantique les répétitions superflues les redondances depuis le début ils posent des problèmes les passagers qui se retournent les conseils qui fusent le lynchage qui se prépare,
je vais faire sonner votre téléphone il y a les blés verts qui ondulent sous le souffle du vent, des arbres genêts entre les arbres verts, ils sont partis comme par hasard, la carte bleue pour la dernière fois le permis de conduire, il est en mode silencieux les livres numériques pas de réseau l'interopérabilité dans le cloud du bout des doigts dans l'eau bénite le téléphone portable au fond du sac parfois on trouve le reste dans la poubelle estas loco toi fouille madame l'eFeRBerisation le modèle conceptuel excuses honte shame on me le train repart dans les pampilles de crépuscule il y a des vagues des labours au cordeau de la honte un secret au fond du sac.

3 commentaires:

lin a dit…

il y a de la suspension dans ce train retardé, du suspens aussi : arrivera-t-il et dans quel ordre?

Ange-gabrielle a dit…

Quant à moi, je peux presque entendre le rythme des vieux trains dans tous ces entre-coupements, cahotements, toussotements de celui-ci qui "repart dans les pampilles du crépuscule" (comme c'est beau !)

Marie, Pierre a dit…

et pourtant si vous saviez !!