samedi 20 octobre 2012



quand vas-tu mourir toi 
grand-père 
doucement les genoux droits 
feu au grenier
 les briques un poteau 
s’en souvenait 
elle est retournée dans la maison et c’est tout 




mon père qui attendait 
dans le recoin d’un mur 
le poulet se débattait aboyait 
les toucans tournaient 
dans la vie pour qu’ils s’y accrochent 
fiche le camp 
vous avez maigri père




avec les mots de lobo antunes tirés de 'la nébuleuse de l’insomnie’

1 commentaire:

Ange-gabrielle a dit…

J'ai abandonné momentanément ce livre tellement je le trouvais dur, les mots "puisés" reflètent bien l'ambiance