jeudi 22 septembre 2016
dimanche 11 septembre 2016
ANNIVERSAIRE,
Sur l'écran noir de tes nuits blanches...
Indice 60
Le rideau est levé
Protection rapprochée
Nombre asséné pour estomac noué
Mais pourtant ont dansé danseront
Encore des mots
Motifs de papier
Volutes doubles-croches
Sarabandes en syncope
A faire vibrer tes matins frileux-joyeux
Des étés indécis.
Indice 60
Se délecte du temps qui s'agrippe
A tes désirs insoupçonnés
A tes exhortations
Espérances en couleur
Eclats de rire
Eclats de dire
Attente en demi-teinte
Petit papier crépon qui flotte et s'accroche
A la passion-caprice
Indice 60
les démons du sommeil
Complotent
Leurs insomnies licites
Accoucheuses de mots d'amour-humour
De rages insoumises
Indice 60
Paillettes confondues
Dans tes yeux lumineux
Dans ta voix
Dans tes mains
Dans tes gestes offrandes ouvertes
A l'avenir.
Arbre à secrets du plaisir
Des âmes vagabondes
Arbre à secrets du doute
Indice 60
Ecran total
En bleu et en technicolor
Du temps qu'il fait pour vivre
Longtemps longtemps
Encore
Ainsi
J' y glisse l'amitié.
vendredi 9 septembre 2016
Aujourd'hui, des papiers pliés dans le vent.
Hier, avant hier, des pages découpées en carré dans un livre sauvé de l'oubli, de la disparition ; dans ses pages des mots de poésie, "le mot et la chose", Francis Ponge. Le carré de papier se transforme, il est plié en montagne, en vallée, par des lignes traversé, il devient pyramide ; quatre pétales se dressent autour du sommet d'un casque de samouraï, le mont-fuji apparait ; et puis le lotus, symbole de la pure beauté née des marécages avec sa fleur qui s'élève au dessus des eaux troubles pour regarder la lumière...
Aujourd'hui, 238 fleurs de papier sur l'herbe verte poussées, cueillies, accrochées aux branches du saule pleureur bruissant ; chaleur estivale ; souvenir des mystérieux arbres à vœux croisés au Japon ; dans la lumière estivale de ce beau lundi d'août, des lotus blancs par le vent balancés, chahutés, portent dans leurs plis un message caché et quelques mots dévoilés, en suspension ; de la poésie se diffuse...
© photo JFB
jeudi 8 septembre 2016
Aujourd'hui croire que ...
... la justice est impartiale alors que j'ai constaté -nous avons tous
constaté- que durant plus de 2h30, un des assesseurs roupillait à
poings fermés à tel point que le Président de la Cour d'Appel de
Lyon a dû interrompre l'avocat de la défense dans son plaidoyer,
dans le but de réveiller le dit-assesseur. Il a dû faire sortir la
cour, interrompre le procès, sans doute intimer à l'assesseur de se
passer la tête sous la douche puisque celui-ci est rentré
fraîchement coiffé, l'air un peu plus éveillé mais visiblement
pas gêné pour un sou. Nous n'aurons le résultat des délibérés
que le 10/11 à 13h mais j'aimerais également que cet assesseur ait
une sanction et je m'y emploierai, juré, craché en l'air. »
J'assistais aujourd'hui de 13h30 à 17h, ainsi que de très nombreux
membres de l'ADMD (Association pour le Droit à Mourir dans la
Dignité) au Procès de Mr Jean Mercier, vieil homme de 88 ans
atteint de la maladie de Parkinson et revendiquant haut et fort son
acte : avoir aidé sa femme âgée de 83 ans à en finir avec ses
douleurs. Il passait en appel après avoir écoppé d'un an avec
sursis pour non-assistance à personne en danger. Lui, assure l'avoir
au contraire aidée et refuse cette condamnation pour non-assistance.
Quelle validité à ces
délibérations quand un des membres a dormi pendant toute la séance
? Et si vous vous endormiez sur votre poste de travail,
qu'adviendrait-il ? Je souhaite que toutes les lettres que recevra le
Président de la Cour d'Appel aboutissent à une sanction exemplaire
qui infléchira à l'avenir l'attitude des membres d'une cour. J'ai
malheureusement peu de chances de voir mon souhait aboutir, n'est-ce
pas ?
Inscription à :
Articles (Atom)