VOIR – CHERCHER où TROUVER. (II)
Il cherche à approfondir
l’espace, à repousser les maisons, creuser le ciel, creuser la mer dans les
reflets endormis.
Au premier regard les arbres couleurs d’automne, les coquelicots taches de sang
ou la tour du phare inversée dans la mer retiennent l’attention mais bien vite,
l’œil s’étire.
La rectitude des maisons alignées, leurs fenêtres aux rectangles identiques oppose
quelque peu la douceur à celle évanouie, seule dans la verdure, les volets et
les toits discordants.
Et l’horizontal et le vertical reprennent vite leur droit jusqu’à épouser le
bord de mer.
Ses lignes tracées au cordeau, en abscisses ou en ordonnées nous
rassurent-elles quand elles sont l’âme des villes ? Les perpendiculaires,
les diagonales définissent-elles notre façon de voir ?
Heureusement, il reste les courbes des
nuages, les arrondis des feuilles du frêne ou les alvéoles de celles du
tilleul. Il reste la douceur des accolades en vaguelettes pour arrondir les
angles de la vie brouillée par la mathématique des éléments.
LINETTE.
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