jeudi 7 octobre 2010

Liste de questions

Se comprendre :

Passeras-tu ta vie dans un espace imaginaire ?
Et les anges, marchent-ils au-dessus de nous ou entre nous ?
Pourquoi rêves-tu toujours ailleurs ?
Ne vas-tu jamais te réveiller tel un somnambule ?
Comment ébranler des montagnes de certitudes sans égratigner ?
Que faire pour que tu sois ici, présent, maintenant ?
Quand pourrais-je avoir la certitude qu'on s'est compris ?
Et les vraies questions, c'est quand qu'on les aborde ?
A quoi pense chacun autour de cette table en cet intense instant de silence ?
Pourquoi y en a-t-il qui sourient en écrivant et d'autres qui semblent si sévères ?
Et si nous échangions nos pensées ?


Vivre et mourir :

Comment faire pour traverser la vitre ?
Où se trouve la vérité ?
Comment accepter que la vie s'écoule et qu'aucune lézarde ne s'entrouvre ? Que chacun reste muré ?
Comment tenir debout ?
La solitude est-elle un aboiement dans la nuit ?
Est-il vrai qu'il existe des pensées si belles et si tristes qu'on peut en pleurer toute une vie ?
Où est passée ma jeunesse ?
Pourquoi toujours appréhender le pire ?
Comment se fait-il que je n'aie encore trouvé aucun moyen infaillible pour ne pas avoir d'insomnie?
Et si je me foutais de tout et lâchais un peu prise ?
Parviendrais-je un jour à domestiquer mes démons ?
Pourrais-je un jour rester complètement silencieuse ?
Serait-il possible que plus personne ne me pose de questions ?

Pourquoi certains meurent-ils sans notre autorisation ?
Abréger sa vie ou supporter les dernières souffrances?
Et si c'était vrai que la mort est DERRIERE nous et pas devant comme l'écrit Eric Chevillard (voir son blog du 30-09-10), nous conduirions-nous différemment ?
Etre dévorée par les vers ou par le feu ?
Aurais-je la chance de me réincarner en un être gai, léger, insouciant ?

Ecrire :

Y a-t-il acte plus sensuel qu'écrire ?
Noëlle Revaz aura-t-elle un regard, une écoute et des critiques qui insuffleront un tournant à notre atelier ?
Quelles questions aimerais-je poser à un écrivain que j'aime ?
Ecrire chaque jour ? Même si je n'ai rien à dire ?
A qui écrirai-je désormais que vous n'êtes plus là ? Pourquoi écrirai-je ? Comment ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pourquoi faut-il que tu attendes l'accident pour que tu t'autorises à briser la glace ? Et si tu ne rêvais enfin qu'à une chose : le faire maintenant ? Si tu rêvais que tu refléchis y penserais tu ? un miroir grossissant aide-t-il d'autant plus à réflechir ? est ce une vraie question ? les anges ont ils besoin de lyres pour jouer du pipeau ? en quoi peut bien consister une certitude enfin ébranlée par des vents de conviction contraire ? à hériter avec conviction d'une nouvelle certitude ou décider enfin de ménager enfin sa place à quelques doutes ?