La vague obscure
inclémente et mesquine
le long de ma colonne vertébrale
fourmillements
oblitération du mouvement
aliénation des sensations
porosité
entre l’acceptable
et l’insupportable
frontière de l’indicible
perception violente de la fuite du temps
cambriolage de la douceur de vivre
ressentiments à nu
étincelles d’un feu latent
sur avers de corps fatigué posé
sur le rebord du monde
relisant les minutes
aux minutes ajoutées
mon cri
la rage d’exister
(Codicille en écho à « Les Vagues » de V.Woolf –interlude 9-partie 2)
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