mercredi 16 novembre 2011

la ville pas autre chose




19h30, terminus, pas autre chose, point de rencontre aux chevaux bleus, ni encore de lapins sous le pluie, la ville est un champignon, pas autre chose, une maison abandonnée, la ville, volets fermés, encore, j'ai mis mes collants à carreaux, guère autre chose, si, un tee-shirt visuel, une lueur, la belle allure, où sont brodés des clous brillants, sur les pavés pas autre chose, 3 sandwiches abandonnés dans leur emballage d'origine, "moi j'le mange comme ça", la ville est un adjectif une aire de jeu tourbillonnante gigantesque tentaculaire la ville









(composé à l'atelier avec : un poème de guillevic, les mots, les photos de mes comparses d’écriture, le glanage lexical sur mon itinéraire urbain )


1 commentaire:

Lin a dit…

Que ses regards posés
N'arrêtent pas les couleurs.