vendredi 15 janvier 2010

l'effet Cyrano (1)

Ou bien moi groupissant comme de coutume devant le génie des alpages, et la tournure des événements, étendue sous la phrase séduite au silence, confite d’admiration, -dans un premier temps ; et l’autre qui ne demande rien, dans un premier temps, et se demande, dans un état second, s’il doit se laisser flatter et flotter et charmer par la charmeuse, et dans ce monde où seuls les doigts bougent, tapent, lettre après lettre, les mots tellement morcelés qu’on finit par leur découvrir des hiatus auxquels on n’avait pas pensé, des sens insensés, avec le regard, de gauche à droite, et de bas en haut réorganisant la pensée, copiant collante, on ne risque au mieux, que de devenir aveugle, ou d’augmenter l’arthrose de l’index agrippé sur la souris. Rencontre dans des circonstances exténuantes, panne des sens au milieu de nulle part. Bien sûr lorsque l’haptonomie s’en sera mêlé, comme elle s’en mail déjà dans les laboratoires, attendant son heure au carrefour du marché on pourra frétiller davantage, et jouir devant son écran, à la seule lecture des corps ressuscités, je te caresse de mots et d’images.
En attendant ce jouir-là il avait bien fallu se contenter de la virtuosité sèche de la lecture sur fond blanc, pas de neige, paysage de pierre, désert de Gobi.

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