mardi 11 septembre 2012

Il était une fois Soulac sur mer

Entre Pointe de Grave et Arcachon ce ne sont que dunes et océan, parsemées de villages et sillonnés de pistes cyclables.
Un vrai plat pays pour mes petits mollets. J'ai loué un vélo pour la journée et après avoir longé l'océan pendant une demi-journée sur mon petit "bleu", avec quelques arrêts baignades,

je suis partie chasser les maisons traditionnelles
soulacaises. Dans les années 1900, Soulac se transforme
en station balnéaire et apparaissent ces villas de style néocolonial.
Les matériaux : la pierre blanche calcaire des sols de Saintonge
et des briquettes rouges. Toitures très pentues au sommet desquelles
s'élèvent souvent des tuiles faîtières, des épis. Cette toiture est
souvent encadrée par des lambrequins, dentelle de bois finement
travaillée.
Chacune porte un nom inscrit sur un cartouche.















Le long de l'estuaire de la Gironde, ce sont vignobles et caves réputés ... pour un autre jour et sans zigzaguer.

4 commentaires:

Marie, Pierre a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Marie, Pierre a dit…

juste après mes gravas, ça fait drôle de voir toutes ces beautés. bravo à tes mollets et à ton oeil.

Unknown a dit…

Vraiment de très beaux clichés même si ''mes villas'' préférées n'y sont pas. Mais ces villas de la Belle Epoque constituent vraiment l'identité et l'authenticité de Soulac-sur-Mer , une pittoresque station que j'ai découverte il y a près de 20 ans. Elle est restée elle-même; elle a su préserver son littoral des constructions sauvages bien que la mer, cette ingrate, l'assaille à chaque grande marée!! Cette cité balnéaire s'est forgée justement à coup de lutte avec la mer... Quel rapport avec les villas soulacaises ? Justement il y en a un. Si on remarque la disposition de ces villas par rapport au littoral, les plus proches sont toutes alignées perpendiculairement à l'océan.. et derrière les dunes... Une sagesse de nos aînés à méditer. Les quelques incartades à cette règle respectueuse de sécurité, chèrement payées, sont des exceptions à la règle car Soulac reste une station sûre. Si les villas sont submergées un jour? Pour l'instant ses plages pâtissent (en hiver) des rejets de détritus venant d'Espagne. Et il faut saluer la ténacité d la municipalité pour nettoyer et redonner son image d'origine, une plage de rêve,de sable fin... Quel rapport avec les villas soulacaises ? Encore un. Sans cette plage, sans ce site d’exception, il n’y aurait jamais eu de villas. C’est pour elle, la mer que la station est née ; et même le train arrive jusque-là !

Ange-gabrielle a dit…

Quelle surprise 4 ans plus tard de trouver votre long commentaire sur ce blog. Merci pour toutes ces informations. J'ai passé -un peu par hasard- une semaine seule à Soulac, je m'y suis beaucoup promenée à vélo et je m'arrêtais à chaque villa essayant de la photographier -de face- sans effets- à la manière d'un Depardon. Toutes ces villas -fermées déjà pour la plupart en septembre- et surannées- m'avaient beaucoup touchées, et quand je les revois, elles me font le même effet. Merci de m'y avoir ramenée quelques instants