jeudi 27 janvier 2011

ensemble des photos

travail terminé sur la série des photos, une histoire en continu au gré des images des mercredis soir, c'est un peu long (4 pages); alors je mets le texte sur un site gratuit "scribd" (cliquez sur le titre pour l'ouvrir, il est en pdf). Il s'appelle "eau" car il prendra place dans un quatuor "scenari ovni: terre, eau, air, feu" (éléments tournant autour de la domination symbolique et des manières d'y faire face, protection ou emprise ou réponse violente; encore un, le feu, le plus dur, à faire).

5 commentaires:

béatrice a dit…

je viens de relire ton histoire d'amour. quelque chose me frappe(au delà bien sûr de la déshumanisation décrite dans ces maisons):finalement même au quatrième âge, (la motivation déterminante de s'unir à quelqu'un n'est-elle pas, (comme souvent dans les premiers choix amoureux, et parfois même dans les suivants,) celle d'échapper à un environnement qui nous étouffe, qui ne nous reconnait pas?
mais ici ton Marcel se donne une chance d'échapper à la désillusion future: sa promise ne le reconnaissant pas, elle ne pourra comme les autres l'emprisonner dans une étiquette, et l'échappée restera possible! c'est peut être une idée à creuser pour espérer enfin vivre un amour heureux!

Lin a dit…

echapper aux catégories oui (jugements, classements), et en même temps à la manipulation, c'est le grand défi des relations peu-être? la manipulation, même subtile, fine, gentille, pas d'un point de vue parano (ils veulent tous mon mal), non, mais "je vais faire ainsi, et donc il fera comme ça; je vais pas appeler pour qu'elle m'appelle", etc. etc. Au contraire, dire le ressenti (risque d'être cataloguée)et conserver un espace ouvert, de mystère,et voir (sans le saisir) le mystère de l'autre, l'admirer, le respecter. prendre le risque des mots, même ceux qui s'oublient, sont mal compris, repris à travers les structures mentales donnant sens et se trompant. Là marcel et Aurore leurs structures fichent le camp, il n'y a que l'instant, eux dans l'instant.

béatrice a dit…

c'est un sujet qui m'a toujours passionnée: ce que tu appelles le grand défi des relations. encore faudrait il que les gens veuillent bien se poser ce défi!
comment faire pour qu'une relation ne contienne pas l'emprise? prendre le risque des mots? certes, mais hélas dire son ressenti à quelqu'un qui refuse de prendre ce risque, tout simplement parce qu'il en est incapable, est vécu par celui-ci comme un geste agressif à son encontre, alors c'est lui qui nous oblige à adopter, pour survivre à ses côtés, la manipulation fine. conclusion c'est toujours celui qui ne parle pas qui dicte sa loi.

Lìn a dit…

oui tout à fait, alors il te dit : tu compliques ! t'es fragile, etc. Aurore et Marcel leurs "complications" s'en vont avec les mots communs, pas le silence car il y a jurons et mots inventés : ils s'inventent eux deux dans/par leur langage que personne n'entend et ne peut comprendre, car en plus il change à chaque seconde.

Marie, Pierre a dit…

Super, faudra le lire tout haut.