dimanche 10 juillet 2011

les chamoiselles s'amusent










chut chut un bus prisonnier, des des


pauvre bus immobilisé contre la maison «regarde il a le flanc tout égratigné, on dirait qu’il est blessé»


murs-murs, bus sandwichs. Gris gri-


«c’est sa première sortie» le jeune chauffeur novice balaie le rosier jaune accroché au balcon


-llages dans le village. Un bus rosier, arrach arrach-


le voici qui quitte le navire en détresse «il va avoir des problèmes avec son patron» et il photographie son engin coincé entre les parois


-eurs et sueurs, en soupes et en hires le chauffeur de bus, attent attent-


sans prévenir il déplace nos vélos (là au moins il maitrise), replie le grillage .. nous, on a juste peur que sa roue arrière tombe dans le trou du palier d’entrée, peur qu’il nous bloque dans la maison


-ion mauvais ions, bus vélos va tomber dans, trou trou-


«allez envoie ! envoie le bus !» : heureusement que le voisin est là pour nous tirer d’affaire


-trouilles, ouilles, et moque et ris du voisinage, nage nage... Elles sur leur bal-con con le chauf euh... rrrr


accoudées au bastingage, deux chamoiselles un brin moqueuses, de cette scène inédite se délectent, en riant, du spectacle, vivant, riant




5 commentaires:

Lin a dit…

eh eh qui a écrit les phrases en italique et les phrases en normal ? à vous de deviner, les paris sont ouverts...

Ange-gabrielle a dit…

Je suppose qu'en italique c'est Natô (de toute façon il n'y a qu'une chance sur deux pour que ce soit l'inverse). Pour moi, ça ressemble à une chanson où ce qui est en italique serait la musique et le reste les paroles. C'est toujours sympa d'écrire et de déconner à 2

Lin a dit…

et non ! en italique c'est Lin, j'ai gagné mon pari Natô !!!

Marie, Pierre a dit…

c'est facile à dire après, mais moi j'avais juste
parce que le shhsshhh c'est toujours Lin qui les shushotte

Ange-gabrielle a dit…

Je l'avais bien dit que j'étais naïve, je tombe dans tous les panneaux, c'est certes un signe de bêtise mais peut-être aussi de jeunesse d'esprit. En tout cas, laissez moi le croire