jeudi 28 juillet 2011

Poèmes express (2° série)




La tristesse
Nageant dans des brumes argentées
Avait repris son cri.



La lune montait.
Dans ses cheveux où s'accrochaient quelques brindilles
Il pourrait se dissimuler.
Les flèches fières d'une magnifique cathédrale
Tige gracieuse et fine
Se posa en bordure d'un champ.


Une corolle
Prenait une odeur mauve de lavande.
A la frange des vagues
Aucune lumière.
Le chant de la terre
Discret et doux
Comme un flocon de neige oublié.


Les villages perdus
Ne serviraient plus qu'aux piétons.


Afin d'éviter un danger
On leur confia
Les perles de cristal du lustre.
Ce n'est qu'un grain sans importance
Dans le sablier du temps.

5 commentaires:

Lin a dit…

cela ouvre aussi sur l'écriture automatique, surréaliste, et c'est fou comme il en ressort des perles: tu vois, ce mot j'ai cru le trouver seule, or je viens de voir que tu l'avais utilisé dans le dernier poème, sous mes yeux : le subconscient l'avait vu donc... Photo étrange aussi,curieuse.

Michelangelo a dit…

Quel équilibre, on sent qu'un souffle pourrait faire s'effondrer cette fragile construction et pourtant malgré la finesse de la structure cela tient, admirable.

Ange-gabrielle a dit…

Comme ça me fait plaisir de te lire et de te retrouver là ! Comment se passe ton été ? Ecris-tu ? si oui, envoie nous vite un échantillon de ta prose si sensible; sinon, envoie-nous qqs photos

Laura- Solange a dit…

Les trois premiers vers m'ont saisie et résonnent ....Bonne journée ensoleillée!

béatrice a dit…

il n'est pas étonnant que notre poetesse laura soit sensible à tes vers gaby, je ne te connaissais pas dans ce souffle poétique, tu y excelles.