mercredi 30 novembre 2011
Itinéraire en vrac
Un trajet entre Cotonne et Bellevue 1°Partie
jeudi 24 novembre 2011
SITE PARTICIPATIF PHOTOS ST ETIENNE
mardi 22 novembre 2011
itinéraire bis (et flou)
ronds de jambes de jean
moutons en transhumance
itinéraire temps
19h30
point rencontre
bleu
19h32
belle allure
charme postal
chemin toutes directions
grand choix de sex-toys
au fond de la cour
espace
19h33
nuit nuit
et jour
me rappellerais toujours
d’une aire de jeux
des combattants
19h37
contre la reine noire
le jour rouge
orange
à l’époque
19h39
lauriers
anémone
carmin
c’est pas possible
19h41
loulou
rêve ultime des voyageurs
les polissons
mal assis
ça fait mal
19h44
clous brillants
sous- doudoune noire
découverte
féminine
19h47
né de la mer
en vie
(mots trouvés, lus, entendus, enregistrés, sur mon parcours du 7 novembre)
lundi 21 novembre 2011
Une ville ici ou ailleurs
Première sortie Itinéraire MPB
matières de rêves
Maman crache des mots Sur le chemin, dans les herbes, près des bois elle menace courir à perdre haleine, avec joie elle a la maladie d’Alzheimer Une autre nuit avec un ami inconnu. Abricots salés Ananas. Ils veulent garder les enfants, plusieurs jours, elle ne veut pas Deux visages, le même jeune et puis celui d’aujourd’hui Elle se sent impuissante, pour elle, pour eux le visage jeune a davantage de cernes.
ils acceptent mais n’ont pas envie de partir avec l’oncle et la tante De l’eau, trop elle les abandonne au désir des autres, en pleurs. L’eau déborde sur des roches glissantes, sauter pour se sauver jusqu’à une grotte sèche, l’eau tout autour. Départ du feu. Il fait très chaud Maman ne bouge pas le matelas, les vêtements, un chien, s’enflamment.
En Inde, un grand ashram magasins de souvenirs Ils marchent Il a mal au genou, ils rient. retrouver des trésors cachés dans nos vies antérieures Où sont les enfants ? Courir encore main dans la main avec le garçon, il arrache une grande gousse de vanille fraîche.
Angoisse Passage aux caisses Voie de chemin de fer Une colonie de bambins apparaît. L’éducatrice du supermarché les ramène à leurs parents. Ville du nord de l’Europe aux allures italiennes gare lointaine, petites montagnes, vallées herbeuses c’est compliqué de trouver la gare routière, de comprendre les horaires rejoindre la station, vite, pieds nus les enfants et leur père sont sur la voie du bas, ils montent dans le dernier wagon maintenant elle a remis ses chaussures. leur train démarre. In extrémis, elle saute dans leur compartiment.
Un homme kangourou dans un magasin de bonbons Une grue : ils s’élancent tête première, rebondissent avec l’élastique. un chaton sauvage a pris le doigt. Un petit morceau de chair est arraché. Des fourmis, partout, comment s’en débarrasser ? Plateau repas : du pain, un yaourt De grands couloirs éclairés au néon Boules de glaires et de bouillie de riz, dans la bouche, régurgités. Répartition des prisonnières. Elle reste en recul avec une autre fille Ranger des étagères. Débarrasser les vieux habits Elles sont dirigées dans un ancien bâtiment sombre, sale, glauque le patron dit d’en garder quelques-uns : les gens aiment bien les vêtements « vintage » dans la cellule : une baignoire entre deux couches, deux garçons, trois filles elle se dit qu’elle devrait commander des habits neufs. elle pense qu’ils ne pourront pas se laver. Maman ne parle plus.
plusieurs rêves notés puis découpés et recousus, en italique un rêve en normal un autre, quand un point termine une phrase c'est que le rêve (en italique par exemple) est terminé et on continue (en italique tjs selon l'exemple) sur un autre.
mercredi 16 novembre 2011
la ville pas autre chose
19h30, terminus, pas autre chose, point de rencontre aux chevaux bleus, ni encore de lapins sous le pluie, la ville est un champignon, pas autre chose, une maison abandonnée, la ville, volets fermés, encore, j'ai mis mes collants à carreaux, guère autre chose, si, un tee-shirt visuel, une lueur, la belle allure, où sont brodés des clous brillants, sur les pavés pas autre chose, 3 sandwiches abandonnés dans leur emballage d'origine, "moi j'le mange comme ça", la ville est un adjectif une aire de jeu tourbillonnante gigantesque tentaculaire la ville
Itinéraire mental
mardi 15 novembre 2011
Tentative 4
vendredi 11 novembre 2011
archéologie d'un texte
mardi 8 novembre 2011
Les étoiles ont péri fidèles vergétures
il fait nuit
et les choses incertaines
aux contours maquillés
pleurent l'obscurité et le froid et l'ennui
les âmes errantes veillent
secouent leur catafalque
de poussière et de mort
Elles étreignent l'espace et font l'amour
avec leur solitude
Corps trépassés qui enlacent en valses incertaines
le vide
et frôlent l'impensable
Leurs cheveux de Méduse flottent
pâles
agrippés à la lune
Une odeur sournoise de soufre
et d'encens
s'échappe rugueuse
aux accents diaboliques
Les fouets claquent le cortège s'avance
le ciel se fend
Les corps ossuaires éternels s'enlacent
D'une infinie souffrance
ce soir.
lundi 7 novembre 2011
depuis quand ? Je ne me souviens pas
Corps pense-bête, épaules engourdies, bas du dos contracté, tassé
Respire, craque.
Toujours soif.
Pourtant depuis longtemps les reins ne réclament plus
Ni ne ressentent la douleur nichée au creux du vagin.
Depuis quand ? Je ne me souviens pas
Il m’est arrivé de voler, le corps figé sur le matelas.
Tomber dans la forêt, dans la rivière, dans une cheminée d’un temps ancien.
Voler au-dessus des toits de la grande ville.
Quand la spirale est venue la première fois.
Je n’ai pas lâché prise à dos plat, souffle coupé.
Depuis quand ? Je ne me souviens pas
Petite, j’aimais les pommes au point d’y tomber dedans.
Corps agité, prisonnier d’un cerveau immature
Alors le père faisait le bouche à bouche, seul baiser jamais reçu
Alors elle avalait sa langue.
La petite vomissait en se réveillant, paupières lourdes, encore vivante.
Depuis quand ? Je ne me souviens pas
Petite j’étais poète.
J’inventais des rêves, des pays, des amours, des fées, des licornes, des lacs.
Petite j’étais multiple.
J’existais dans d’autres lieux de l’univers, des moi préparaient ma vie d’ici, ici je leur créais des rêves, des pays, des amours, des fées, des licornes, des lacs.
mardi 1 novembre 2011
premier chemin
:
façades
orangées sous le lever du soleil
rayées par le contre-jour
reflétant l'ombre du fil électrique
en contre-champ automnal
illusions d'optique
Portes
d'église
en planches décaties
au coeur de la ville
Murs
gris de l'école
vitrés
Macadam
brillant sous la lueur de la rosée
souillé sur le parvis d'une cathédrale
sous les pas des dames
qu'espérèrent-elles?
Bancs
publics
façade
lever du soleil et contre jour
ombre électrique, contre champ
portes d'église
planches et fond de cour
coeur, poumons
ville
boucher
murs
école et vitres
ami-es
danseuse
corsage de tulle
Vers?
macadam et dames
répétant leur jeu d'échecs ?
souillures et cathédrale
bancs publics
tourniquet
amoureux du soir
lecteur opportun ?
aller et retourner