jeudi 13 janvier 2011

Photos 9 et 10 valérie Orgeret

Pleine lune d'un soir,
Tu as fait couler des larmes,
Ricocher des rires.
Une myriade de petites lumières viennent mourir à l'horizon comme des lucioles.
Quelques fenêtres sont encore éclairées :
Des insomniaques des fêtards ?
Qu'importe
Ta clarté blafarde  éclaire le ciel .
Les ombres sont douteuses
Et toi lune influente.
Quel est le veilleur qui n'attend pas l'aurore ?
Le soleil avait ce rendez vous avec toi , Lune ,
Mais toi tu n'es pas encore couché,
Alors que lui  laisses traîner négligemment son déshabillé rosé
Ce rendez vous manqué va-t-il durer ?
La cheminée fume tout est inversé est ce une journée qui commence ?
Où une nuit qui meurt ?

2 commentaires:

Lìn a dit…

tant pis, encore un compliment, mais il est sincère : ce texte, ces mots ricochent sur le coeur, avec tant de finesse, de sensibilité. Pourquoi alors commenter ? j'arrête donc, le lire et relire simplement, en silence,c'est ce qu'il y a de mieux.

béatrice a dit…

jeannine, ta plume est de plus en plus ciselée, dans quoi la trempes tu?
un précieux moment de poésie, c'est comme si j'y étais, avec toi, dans un de ces moments" d'insonnia alla pineta" où vêtue de mon peignoir rouge, tu m'aurais raccompagnée dans ma chambre et bordée de ton regard réconfortant...
continue!