jeudi 4 novembre 2010

photos Valérie

Je me refuse à croire au pigeon écrasé, un bouquet de marié jeté à la volée me convient davantage, ce refus de vérité, c'est moi, j'ai toujours peur de la réalité, je fuit, je veux croire au beau même si c'est utopique que l'eau savonneuse sur la tête de l'enfant soit comme des fleurs au printemps, le sourire timide du garçonnet est engageant, je veux espérer à une construction de vie et à un bonheur tant pis s'il est éphémère   il sera important pour lui et ricochera comme des gouttelettes d'eau sur un sol perméable qui irriguera le terrain et donnera vie à une jachère.
Jeannine

2 commentaires:

béatrice a dit…

et bien continue à refuser, refuser n'est pas fuir, bien au contraire. ton bouquet de mariée est resté imprégné en moi, j'y ai ricoché... à ma manière, mais il m'a nourri.

Linette a dit…

Il nous faut des utopies, c'est ce qui nous fait avancer, continuer à croire, à espérer.