mercredi 3 novembre 2010

sonorités

Les chairs putréfiées des chérubins déchus surnagent à la surface des flots. Blancheur de leurs ailes morcelées, dans l’écume fétide. Impermanence du désir. Clapotis. Fraîcheur parfumée du bain, immersions, par à-coups. Bulles de savons, entremêlées. Tête enfoncée dans l’eau, quelques secondes. Souffle retenu entre vie et mort puis par défi se relève, face au regard de la photographe, avec la promesse d’une mousse au chocolat, tout à l’heure, après la baignade.

1 commentaire:

béatrice a dit…

un concentré en quelques lignes de visions contradictoires qui se rejoignent. sont contenues dans la photo du bain: l'allégorie sombre de la seconde, contenue elle même dans une quotidienne réalité. tu as mis de l'huile essentielle dans l'eau du bain!