8h15, mon réveil sonne, strident, agaçant,
parfois il sursaute, souvent se redresse, toujours s’étire ;
hume l’air du matin, le temps qu’il fait, son herbe, quelques brins, croque ;
matin, la souris grise gît dans mon lit,
midi, elle nage dans son bol d’eau ;
un perchoir, au soleil, longtemps, se toilette le pelage, longtemps ;
chaleur, sur le dos, les quatre pattes en l’air, temps de la sieste ;
sitôt déchaussée, il enlace mes souliers, tente d’y entrer le museau puis la tête ;
sous sa cabane de peluche mauve, il se cache ... «où il est ? il est où le minou ?» :
il aime quand je le cherche ;
en ronronnant sur le fauteuil, il tricote des deux pattes ;
je le caresse, les mains embaumée d’huile d’argan, vite il lèche son beau poil bleuté,
une odeur d’eau de javel, le voila fou ! il me dévorerait les mains ;
s’il dépose sa souris à mes pieds, nous jouons au «lancé .. rapporté .. lancé ..» ;
soir, l’heure de ma mini-glace, vite il vient me renifler le nez, la bouche,
voudrait-il la partager ?
rebord de ma fenêtre, nuit d’été, tête en l’air, il guette son amoureuse,
la petite chatte-oiseau qui se balade sur les toits, entre ciel et terre ;
je m’endors, une patte, deux pattes, il m’escalade,
vient s’installer sur moi ;
on dirait que je lui appartiens
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