Est-ce le vent du Causse, la résonance des maisons-cavernes, les multiples voix qui se chevauchent, le groupe ... ?, ma tête résonne comme une cloche dont le battant ne cesse de heurter les parois de mon crâne. Les sons glissent, ombres de nuages sur la lande, se déforment, se poursuivent, les uns chassant les autres pour se reformer un peu plus loin en une danse infernale.
Suis-je la proie du mécanisme automatique des roues crantées ?
Des 7777 rouleaux-attrapes-mouches ?
Des menhirs-canoës-obus ?
Des spectres de genévriers dressés dans le ciel ?
Ne me reste qu'à m'isoler dans un autisme salvateur et à regarder dans le miroir de ma main grande ouverte pour y puiser le silence de granit jaspé.
1 commentaire:
j'attrape un livre au hasard, un rouge qui dépasse "le parole sono pietre" dit-il
je n'essaie pas d'en savoir plus, si jamais elles retombent, je pourrais finir comme mon arrière grandpierre. (air connu qui m'a donné la moitié de mon nom)
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