dimanche 12 juin 2011

Une mouche à la fois, encore : en attendant la version vivante

34, moi, puisqu’après j’étais dans la coiffure
Mon gynécologue sa mère elle était de Besançon
C’était pas Manufrance
Pus de 3000
Vous y étiez heureuses
Tout le monde commandait
Tout par un coup
On était dans le sous sol
On discutait
On faisait pas 35 heures
Y avait beaucoup beaucoup de rayons
le rayon pêche, le rayon coutellerie, le rayon librairie
Le chef du personne avait dit "c'est notre rayon de soleil"
1 mouche
1 mouche à la fois
Ça a fait du tord
Le fils, la femme
Quand Jo dassin est mort
C’était vieux jeu
Les transrouleurs
C’était vieux jeu
Une mouche à la fois, moi ça m’intéresse les mouches
Personne écoutait pus
300 licenciements
Si des fois
Mais là elle le faisait
C’était vieux jeu
C’est ce que je disais à la dame
Je suis partie en 78
C’était Blanc ou Tapie ?
Personne écoutait plus
Y avait aussi le miel pour abeilles
On faisait partir des arbres
C’était vieux jeu
Ah mais à Molina ??!
Ça a été vite fait
C’était plus moderne
Une soupière
C’était le bon temps
Après ça a été la débandade
Vous y étiez heureuses
Le dedans c’était vieux
Y en a qui en sont morts
On nous faisait compter les mouches
Tout le monde peut se tromper
Ah mais à Molina ??!
On servait les maisons
55 mouches
On était payé comme ailleurs
Comité d’entreprise, des syndicats
Y en a qui venaient de loin, de la Ricamarie
Les premiers temps on y a travaillé
Tout le monde était fautif
Fallait pas avoir beaucoup d’instruction
Les annonces du chasseur français
Et dans les bureaux
1 mouche à la fois
Une chef avait sa secrétaire
Un second avait sa secrétaire
Vous faites les gestes mais on n’a pas les mots
Ceux qui réparaient les transrouleurs
Trop de chefs
Les gros
Des objets Manufrance
Non
C’était vieux jeu
De père en fils, tous leurs rejetons
On avait reçu des abeilles, ça grouillait là-dedans
Fallait courir, marcher, enfin, courir
Les lustres, ça dégringolait
Faut pas rien travailler sans fenêtre
Allez paf c’est la grève
Un chef a sa secrétaire
Dans les rayons on était combien ?
La Rose
C’est les gros
C’était tout des passerelles, fallait marcher
Ça dépendait où on était dans les sous-sols
J’étais veuve
Ça a fait du déchet
Il faudrait pouvoir comparer époque par époque
Quand je vois toutes les mouches
Y en a qui se sont engraissé les pattes
Quand les fondateurs sont partis
On osait plus défiler
Encore eux
Ça on l’a jamais vu
Il avait acheté sa Chrysler
Paf c’est la grève
Je suis toute seule
Et vous avez pas trouvé chaussure à votre pied ?
On les voyait passer
Personne en avait peur
Encore eux
Tous leurs rejetons derrière
Les 2, le gros, le béguin de l’autre
Tu pourrais au moins le cacher
dans le temps il fallait travailler
On faisait pas 35 heures
Tout le monde y a pris part
Les mouches dans les petites boîtes
A la pêche aussi
Y avait un hameçon qui sortait de sa poche
1 mouche à la fois
Tandis que l’autre, ça faisait un beau garçon
Il faudrait pouvoir comparer
Vous défendiez votre travail
ça a pas servi à grand chose
Y avait de l’abus
Faut bien faire quelque chose
J’m’en fous
C’était vers la fin
Bon, mesdames, je sais pas si je vous reverrai
C’est triste
Les machins pour la pêche, 1 mouche
Vous y étiez heureuses, quand même ?
Oui oui
On a bien passé son temps
On a l’impression que cette dégringolade de la fin
Oui mais c’était par cinq après
Moi j’en garde pas un mauvais souvenir
1 mouche à la fois, moi ça m’intéresse les mouches.

un dimanche de souvenirs à la maison d'animation de la Métare. Merci à ces dames qui ont bien voulu nous les confier et dont je ne connais même pas le nom

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