Pour leur 44° édition, les Rencontres-Arles 2013 affiche la photo en noir et blanc.
Parmi la cinquantaine d'expositions proposées, j'ai été, face à certaines bouleversée et séduite par d'autres.
Après quelques jours persistent en moi deux grands chocs : celui procuré par les photos "sociales" qui auscultent guerre, misère, rejetés de la société, racisme ; et celui des approches poétiques, libres d'intention documentaire, d'univers parfois étranges (photos sociales et poétiques étant parfois bien proches).
C'est par ces univers de rêves, de poésie que je commencerai.
Quatre grands écrans sur un mur nu sur lesquels se succèdent d'incroyables photos. Montagnes prises du ciel ? Macrophotos de quelque goutte d'eau ou paramécie ? On n'y est pas du tout.
La sonde de la NASA nous envoie des dizaines de milliers de photos de la planète Mars. D'une netteté quasi parfaite, ces photos sont prises à environ 300 km de cette planète et nous fascinent.
Un livre paraîtra en septembre avec des interprétations scientifiques de Francis Rocard.
Nous hésitons longtemps devant les photos du français Antoine Gonin : quelle technique ? Dessin sur la photo ? Ses compositions abstraites et poétiques sont des photos, simplement des photos noir et blanc : houblon, vignes en Alsace, ostréïculture ...
... devant lesquelles méditer longtemps.
L'italien Alessandro Imbriaco a choisi de photographier son " Jardin". Une des rares entorses à Arles in black, ses photos sont en couleur ; ici domine le vert foncé des frondaisons, l'ombre des feuillage et de ceux qui s'y cachent. Il photographie des familles survivant sous un viaduc de Rome, dans un univers végétal présenté comme un jardin d'Eden où règne fraîcheur, paix et silence.
J'ai beaucoup aimé le travail de l'anglais John Stezaker qui détourne des photos de cinéma du XX° siècle et nous fait "partager" un univers étrange, humoristique et poétique : il découpe et colle ...
Vous pouvez consulter plus de ses collages sur "les collages de John Stezaker : la boite verte"
Et pour terminer, toujours dans le noir et blanc, mais en quittant la photo, nous avons longuement admiré les oeuvres récentes de Lee Ufan (Corée du sud) : pierres aux ombres peintes, feintes qui nous déroutent, jardin japonais où sont mis en relation des pierres, bois et matériaux industriels qui évoquent le vide et invitent à la méditation.
Ces installations ont en fait tout à voir avec la photo noir et blanc : on s'interroge, nos certitudes sont bousculées ...
Parmi la cinquantaine d'expositions proposées, j'ai été, face à certaines bouleversée et séduite par d'autres.
Après quelques jours persistent en moi deux grands chocs : celui procuré par les photos "sociales" qui auscultent guerre, misère, rejetés de la société, racisme ; et celui des approches poétiques, libres d'intention documentaire, d'univers parfois étranges (photos sociales et poétiques étant parfois bien proches).
C'est par ces univers de rêves, de poésie que je commencerai.
Quatre grands écrans sur un mur nu sur lesquels se succèdent d'incroyables photos. Montagnes prises du ciel ? Macrophotos de quelque goutte d'eau ou paramécie ? On n'y est pas du tout.
La sonde de la NASA nous envoie des dizaines de milliers de photos de la planète Mars. D'une netteté quasi parfaite, ces photos sont prises à environ 300 km de cette planète et nous fascinent.
Un livre paraîtra en septembre avec des interprétations scientifiques de Francis Rocard.
Nous hésitons longtemps devant les photos du français Antoine Gonin : quelle technique ? Dessin sur la photo ? Ses compositions abstraites et poétiques sont des photos, simplement des photos noir et blanc : houblon, vignes en Alsace, ostréïculture ...
... devant lesquelles méditer longtemps.
L'italien Alessandro Imbriaco a choisi de photographier son " Jardin". Une des rares entorses à Arles in black, ses photos sont en couleur ; ici domine le vert foncé des frondaisons, l'ombre des feuillage et de ceux qui s'y cachent. Il photographie des familles survivant sous un viaduc de Rome, dans un univers végétal présenté comme un jardin d'Eden où règne fraîcheur, paix et silence.
J'ai beaucoup aimé le travail de l'anglais John Stezaker qui détourne des photos de cinéma du XX° siècle et nous fait "partager" un univers étrange, humoristique et poétique : il découpe et colle ...
Vous pouvez consulter plus de ses collages sur "les collages de John Stezaker : la boite verte"
Et pour terminer, toujours dans le noir et blanc, mais en quittant la photo, nous avons longuement admiré les oeuvres récentes de Lee Ufan (Corée du sud) : pierres aux ombres peintes, feintes qui nous déroutent, jardin japonais où sont mis en relation des pierres, bois et matériaux industriels qui évoquent le vide et invitent à la méditation.
Ces installations ont en fait tout à voir avec la photo noir et blanc : on s'interroge, nos certitudes sont bousculées ...
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