... la justice est impartiale alors que j'ai constaté -nous avons tous
constaté- que durant plus de 2h30, un des assesseurs roupillait à
poings fermés à tel point que le Président de la Cour d'Appel de
Lyon a dû interrompre l'avocat de la défense dans son plaidoyer,
dans le but de réveiller le dit-assesseur. Il a dû faire sortir la
cour, interrompre le procès, sans doute intimer à l'assesseur de se
passer la tête sous la douche puisque celui-ci est rentré
fraîchement coiffé, l'air un peu plus éveillé mais visiblement
pas gêné pour un sou. Nous n'aurons le résultat des délibérés
que le 10/11 à 13h mais j'aimerais également que cet assesseur ait
une sanction et je m'y emploierai, juré, craché en l'air. »
J'assistais aujourd'hui de 13h30 à 17h, ainsi que de très nombreux
membres de l'ADMD (Association pour le Droit à Mourir dans la
Dignité) au Procès de Mr Jean Mercier, vieil homme de 88 ans
atteint de la maladie de Parkinson et revendiquant haut et fort son
acte : avoir aidé sa femme âgée de 83 ans à en finir avec ses
douleurs. Il passait en appel après avoir écoppé d'un an avec
sursis pour non-assistance à personne en danger. Lui, assure l'avoir
au contraire aidée et refuse cette condamnation pour non-assistance.
Quelle validité à ces
délibérations quand un des membres a dormi pendant toute la séance
? Et si vous vous endormiez sur votre poste de travail,
qu'adviendrait-il ? Je souhaite que toutes les lettres que recevra le
Président de la Cour d'Appel aboutissent à une sanction exemplaire
qui infléchira à l'avenir l'attitude des membres d'une cour. J'ai
malheureusement peu de chances de voir mon souhait aboutir, n'est-ce
pas ?
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