Pène Dormant
Le pêne
Et le pêne dormant au long des artifices
Exulte sa rancœur en des propos duplices
L'huile dont il est enduit s'écoule-t-en rivière
Détruisant les cactus au sein des fondrières
Rien ne bouge, tout est nuit
Et le feu dévoré d'une ivraie rouge et or
Bouleverse un chien errant qui hurle-t-à la mort
Photographe amateur, un nain debout, dressé
Se bouche les oreilles avec du thym séché
Les narines ornés de persils en bouquets
Un veau énamouré le regarde et se tait.
O nature étonnée, que dis-tu de ces scènes
En rêve imaginées, en dormant, par le pêne.
In Humeurs alexandrines
2 commentaires:
La rumeur alexandrine te sied si bien...
ça s'écoule bien ; d'ailleurs un jour je ne m'exprimerai qu'en alexandrins
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