mardi 20 juillet 2010

Fugue




Cet instant où la parole se revêt d'aiguilles, perce les brouillards d'un jour qui n'est rien d'autre que la réplique d'un autre, se dirige vers les lointains et atteint ces lueurs bleues de tendresses cachées, vagabonde sur les crêtes, épouse les nuages et tresse ciel et terre en un sillon de vent: telle est la fugue, cette joie où s'égarer.

2 commentaires:

Marie, Pierre a dit…

je ne sais pas laquelle préférer de la verte ou de la or. Conséquemment, je plonge dans les 2, me brûle et me glace, m'abreuve et m'emplis la surface des yeux de paillettes d'eau et de gouttes de feu, olé !

Ange-gabrielle a dit…

quelle merveilleuse photo prise dans un rêve. Ton texte me fait penser à une fugue musicale