symbiose ouatée
blancheur marmoréenne
fendre l'espace- temps
qui sépare nos corps et nos bouches
avaler la poussière- feutrine
de ton cadavre
gelé
dans l'eau du fleuve
me lover contre les cendres
brunies
d'absence
te parler à voix basse
et ne pas déranger les poissons- lune
qui se souviennent
ne pas sombrer
deviner un rire
interrompu
effleurer tes paupières lourdes
des larmes gouttes- d'eau
que j'essaime
sur la béance de nos rives
danser et deviner
tes pas
écouter le piano saule- pleureur
d'une Gymnopédie
inachevée
m'asseoir tout près de toi
et défier le silence.
5 commentaires:
Voilà un hiver enneigé plus lourd à porter. Non pas défier le silence, s'y laisser glisser, s'y perdre et s'en faire un ami.
Quelle belle chanson cela ferait, ne pourrais-tu trouver quelqu'un pour en écrire la musique ???
Oui cela chante, quelle belle amie avait cette personne disparue
Oui cela chante, quelle belle amie avait cette personne disparue
oui "défier le silence" en redonnant vie par les mots... ( Ce n'est pas contradictoire avec Ange...!.)
J'entends Léo chuchoter: "et défier le silence."
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