mardi 17 juin 2014
contrastes
Il y a des couleurs surexposées l'eau salée lac sépia le brouillard la clarté du sud de la France des décalages malhabiles de forme de grandeur de phrases un vacillement dans la voix
je savais qu'il s'agissait d'un rêve un rêve de maison biscornue originale au bord de l'océan ouverte sur un paysage à 180 degrés et que l'entrepôt bleu derrière cette maison n'existait pas
Il y a les verticales rocheuses neigeuses mâts en premier plan
il y a des premières et des dernières fois
Il y a les choses qui flottent détachées de tout amarre d'autres ancrées lourdement mais sans poids je savais que le toit qui menaçait de s'écrouler appelait à larguer les efforts pour se maintenir dans ou hors l'image avec ou sans toi
Il y a les rêves de maisons sans abri des lieux dont la porte ne s'ouvre que dans un sens et invite à retourner le regard dans un même mouvement devant et derrière soi
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1 commentaire:
quelques lignes pour le yin et le yang de nos vies en demi teintes éclatantes devant derrière en dix mille dimensions, il y a tout cela, par petites touches, des cartes postales jetées à la mer, et quand je dis la mer je voudrais avoir dix mains pour écrire les mêmes sons aux sens cachés, la mer profonde et la montagne altière, comment faire et pourquoi faire aller de l'avant toujours ?
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