A la lumière qui se meure
quand tombe le vent dans tes cheveux
A ces instants où s'attachent
tes secrets suspendus
A la nuit bleue
qui te vola l’aube électrique
quand tombe le vent dans tes cheveux
A ces instants où s'attachent
tes secrets suspendus
A la nuit bleue
qui te vola l’aube électrique
A l’oubli qui prend vie
A la solitude
A ton regard gai
qui tait les derniers mots
A ton rire
A la solitude
A ton regard gai
qui tait les derniers mots
A ton rire
Au vertige de la fin de vie
sous les lueurs de ce printemps
A l’huile du passé que rien
ne peut enflammer
A ta patience suspendue aux dernières heures
A l’attente blanche
dans ta chambre d’hôpital
dans ta chambre d’hôpital
A l’agitation de la ville en liesse
que l'on devine au loin
que l'on devine au loin
A ces cinquante années
dont trente à te connaître
A ces jeux théâtraux
jamais abandonnés
A celui que tu rejoins
parti trop tôt
A la morphine
et ce peu d’eau que tu peux encore boire
du bout des lèvres, du bout des lèvres...
A la peur qui se termine
yeux doux, yeux fermés.
6 commentaires:
"C'est dur de mourir au printemps..." chante Brel
Ton texte résonne en moi comme une complainte, une prière
merci!
magnifique.
Ton teste me fait penser à Paul Fort. Il est très émouvant et remue plein de choses en moi...
TU TE METS A PARLER EN ITALIEN ROMANCHE, MAINTENANT, LAURA ?
Je lis beaucoup en italien, ceci explique peut être cela :) Je voulais dire texte bien sûr!!!!
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