... la
texture et les formes de ces nuages qui ont accompagnés notre
journée d'hier. Ronds, exhalés par un fumeur de cigares ou ovoïdes en
amande, parfois allongés en banc de poissons, ils ne se déforment
qu'à peine malgré le fort vent du nord qui nous rougit les joues.
Ces énormes lentilles stationnent sous le vent, faites d'ouate
épaisse, immobiles, mamelonnées, elles ne fuient pas en troupeaux,
contrairement à beaucoup de leurs semblables. Edredons bordés
d'argent et pesant lourdement, ils s'étalent dans tout le ciel
depuis le matin et ont sensiblement le même emplacement au coucher
du soleil qui, brusquement les colore d'orange, de rose, d'ocre. A
force de recherches obstinées, ça y est, je l'ai le mot
: altocumulus
lenticulaire . »
1 commentaire:
Et quel mot ! Ne les lâches pas surtout ces mots précieux ! merci pour ces cartes postales cueillies ce matin ; encore encore !!
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