« Aujourd'hui, des centaines
de milliers d'ombres se sont aggrippées sur mon dos en écoutant
Rachida Brakni lire « A ce stade de la nuit » de M de
Kérangal. Longtemps je me suis demandée et toujours la même
question me taraude « Mais comment ont pu faire les gens pour
prétendre ignorer ce qui se passait à l'époque dans les camps de
concentration ? Comment, surtout, ont-ils pu continuer à vivre en se
le cachant ? ». Or, aujourd'hui, nous sommes face à la même
horreur : des centaines de milliers de cadavres dans la méditerranée,
on le sait et on continue à vivre, à rire, à bouffer. Comment
fait-on ? Comme eux. »
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