sur la rive d’eau on fixe
et nait le songe
de ce qui peut être
un peu d’infini usé par les plis de
l’eau
sur l’âpre lit de pierres
le chant des ombres qui n’en finit
pas d’émousser
ce qui se cherche encore
les forces qui fluent, se brisent et
traversent
l’inerte
en dedans
les peaux d’eau de chair et de
chagrin battantes
où glissent des mots de rien
l’équilibre fragile d’un reflet où
un autre versant se cueille
entre secret et vertige des signes
peaux de tambour
la main presque à toucher
les bois flottés, les herbes d’eau,
les galets noirs
chair de poule
on dirait de la mémoire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire