sur un pan de mur
le regard fore la carte
et cherche
ce qui importe
l’œil en ciseau
en deçà
il va où cela respire
où le réel a pris forme
et, mine de rien,
a donné souffle
un rocher de granit
sa peau, ses os
ses cheveux de lichen
sa bouche grise
le vert autour
et le ciel sans pudeur
qui a prise un peu
à la marge
devant
les mots manquent
la mémoire est en remous
avec ses coins d’ombres
mais on dit pierre
pour le précieux
dedans
sables mouvants
ça tremble encore
on attend
rien d’autre à faire
on s’approche un peu plus près
on reste au seuil
on touche le grain de sa peau
on ne franchit pas
on attend de voir
1 commentaire:
Je n'ose même plus te laisser de commentaires, c'est tellement beau et juste que je ne sais que toujours répéter la même chose "BEAU" !
Enregistrer un commentaire