Je viens de terminer « Elle venait de Marioupol »de Natasha Wodin Edit. Métailié
Une femme à la recherche de la mémoire de sa mère, travailleuse déportée ukrainienne par les nazis, victime déjà du stalinisme dans son pays, une histoire personnelle terrible, parallèle à la grande Histoire -comme celle de ma mère, de Mado – de femmes résilientes et très souffrantes qui n'ont pas choisi leur destin, mais l'ont subi avec tout le courage nécessaire et la force de vie incommensurable et indispensable à leur survie, à la mise au monde d'enfants qui, sans n'y rien comprendre, savent déjà tout intuitivement sans oser y croire. Un livre dont on s'extraie difficilement, moi, en tout cas.
Et voici ce qu'elle écrit à propos de la littérature :
« Pour moi, la littérature se trouve surtout dans les béances du destin, ces béances renferment le secret qui est à la fois l'objet de mon écriture et ce qui me fascine en elle. Le secret est la terre nourricière de la littérature. »
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