Lumière
sonore claques déferlements foudroyants jeunesse lynchée à angle droit aveuglée
grugée par ce soleil sans joie et lancinant lyrisme piquant jalousie des lames
de couteaux liquéfiées reposer son regard sur un coussin émeraude mais le son
aigre-doux du crépuscule sentimental ne laisse au hasard des laboratoires que sa
percutante clarté qui nous inflige ça -son luminescent des aurores alliées les
roses de rosir les noirs de louvoyer emportement du ciel tribulations de nuages
sans frivolités évanouissement langueur lumière océane clameur et silence
obscur des bibliothèques réduites en poussières d'abeilles -Chaque jour est une
page de moins en moins blanche.
Ma traduction
fragment
4 2ème interlude 2ème partie
Le
soleil déposa des bandes encore plus larges sur la maison. La lumière toucha
quelque chose de vert sur le coin (à l'angle) de la fenêtre et le transforma en
un bloc d'émeraude, un puits (une cavité) de vert franc comme un fruit pas encore mûr, immature, sans noyau.
Elle accentua aiguisa accusa le bord des chaises et des tables et parsema de
fins fils d'or les nappes blanches. à mesure que la lumière augmentait un
bourgeon se mettait à éclore ici et là et des fleurs surgissaient, veinées de vert et
palpitantes, frémissantes, comme si l'effort fourni pour s'ouvrir leur faisait
déclencher le balancement d'un léger carillon alors que leurs frêles clapets cognaient
contre leurs parois blanches. Tout devint doucement informe comme si l'assiette
en porcelaine fondait et que le couteau en métal se liquéfiait. Entre-temps les
vagues continuaient de déferler et de se briser en un bruit sourd, comme des
troncs qui tombent (qu'on abat), sur le rivage.
1 commentaire:
Suis entrain de relire "Les Vagues" et me régale des intermèdes qui me ramènent un peu avec vous
Très beau Noël à toi ma douce
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