à bout touchant
les ténèbres effacent les couleurs
forent une brèche dans chaque chose
abolissent toute substance et tout contour
comme un coin de bois s’enfonce dans l’épaisseur
de la texture de toute matière
des vibrations de lumière se dissolvent épuisées
dans un arrière-fond hallucinatoire
où l’invisible sous la fermentation de l’obscurité
innerve l’incandescent drame du dehors dans le dedans
(klasma faisant écho à la deuxième partie de l'interlude 9 des Vagues de Virginia Woolf)
1 commentaire:
Quel beau texte !
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