C’est dans une maison qu’on est seul. Et pas au dehors
d’elle mais au-dedans d’elle.
dans le silence des pensées, des attentes, des
besoins,
envahie par la
jacasserie du monde, des hommes d’un conte d’hiver et divers comptes jamais exacts
Maison, enfermée, protégée du groupe de jeunes
gens, clé perdue au fond des tripes, c’est douloureux
neige à la fenêtre, là dehors, et elle, maison, dedans, là
et wall street qui hurle dans le téléviseur :
l’écroulement silencieux du monde aurait commencé ce jour-là
mort subite de tous les nourrissons que nous avons été, qu’elle a fait téter, elle la maison, la femme
arsenic ou vodka ? elle hésite
elle entend les hommes dire qu’ils ne sont pas amoureux, que
les femmes les envahissent avec leurs noix de coco, leur coquetterie, leur voix qui vomit des noises réclamant l’informaticien attentionné, qui
leur parlerait ; qui Parlerait.
lui, il piste ses émotions à elle, la maison, pour mieux y triturer sa bite
paranoïaque la maison ? du talent pour accomplir ses
missions sans préjugé
souris ! femme-maison, souris ! et sors du cadre.
2 commentaires:
Ce soir-là, tu n'étais pas là, étais-tu seule dans ta maison ? en tous cas, cette femme dans son cadre et tous ces mots jetés jaillis de nos petits papiers... sont arrivés jusqu'à toi - la solitude, la colère, l'empathie, le rythme, quoi qu'il arrive garde le, la, les. Salut à toi
J'aime ta maison-femme, pas facile de travailler toute seule ds son coin, tu t'en sors brillamment
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