Suis allée voir les roses , le jardin
du matin, ai contemplé le ciel, les doigts encore noués de
l’au-delà des songes, me sentis consolée par le vent sur la peau
comme une douce ondée. L’imperceptible hier n’était plus
qu’arc-en-ciel, souvenir coloré, à l’écart, confiné, derrière
les perles d’eau et les mots bousculés. Maintenant, tout se tait,
tout repose, apaisé, les oiseaux délivrés tissent les aurores, et
le timbre des pierres dessous le pied résonne; quant au parfum des
fleurs, tout de mélancolie, il s’offre et se révèle, en une
douce houle: retenons notre souffle, tout est encore possible...
3 commentaires:
Souffle coupé. Que c'est beau! Bonne fête!
"Oui" Que j'aime ce "Oui". Plus je prends de l'âge et plus les mots "Oui" et "Merci" m'apparaissent comme les plus précieux à prononcer, ceux qui ouvrent le plus le coeur
Oui à ton très beau poème,oui aux perles d'eau, aux oiseaux, au vent, au parfum qui se révèle, oui à la vie qui continue, oui à toi
Très belle journée et Merci !
ce matin j'ai cueilli en passant exactement la même couleur de rose. elle est là, devant moi et je vous rejoins par l'odeur et la couleur. je suis à la traîne pour les mots dans le panier, j'ai choppé le syndrome de la cabane, je ne veux plus sortir à certains endroits). merci pour ces fenêtre sur vos vies et vivement qu'on puisse "refaire" ensemble, les vendanges de l'amitié et de l'écriture. Oui au Oui, oui à la Dorette. je vous embrasse
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