Les interstices s'immobilisent
les intervalles se taisent
Le SILENCE attend
fiévreux
La source chuchote
alcaline
Les notes dorées
sur les pierres alanguies
piquées de fleurs
et d'herbes folles
Dans l'air flotte
la poésie des brins de mousse
fébriles
noyés de l'ombre des grands pins
S'ASSEOIR
ATTENDRE
les yeux fermés
que glissent en moi les atermoiements
de l'écorce poreuse
Elle qui vit
au rythme du Soleil et du coeur de la Lune
ATTENDRE
et respirer l'humeur
de la rivière
perpétuer le mouvement
de l'eau
d'un battement de cils
ATTENDRE
laisser son coeur déambuler
COMPRENDRE
que de là s'élève le sacré.
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