chemin, chemine,
cheminer à côté de mon grand-père,
promenage, marcher côte à côte,
ma main dans la sienne ou pas, à petits pas,
nos chemins, de petites routes frangées en vert sur les côtés,
(à vélo aujourd'hui, je les regarde encore ces bas-côtés,
à la recherche des mottes de gazon rebelles qui mordent le goudron,
contente si les herbes reprennent le dessus sur l'asphalte gris, contente)
lorsque nous cheminions mon grand-père et moi,
silencieusement parfois, ou en compagnie des mots,
de mes questions comme : "qu'est-ce qui se passera quand tu sera mort pépé ?",
en cheminant, nous recherchions des branches, de beaux morceaux de bois, à la bonne taille...
ce seront nos bâtons de promenade, chacun le sien, des cannes idéales ;
et le soir venu, nous les cachions dans les hautes herbes qui bordaient notre chemin,
certains de les retrouver le lendemain.
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