crépuscule
le silence d'un souffle
soudain
quand le jour se dérobe
les barques d'ombres
accostent
plurielles et singulières
et la crue de la nuit
ruisselle
en rêveries de craie
l'immensité sombre
s'insinue
comme une haleine
et c'est un ciel de suie
sur le sol
qui suinte
des buissons de silence
glissent
dans le cercle de nuit
un goût de crépuscule
salive
sur mes lèvres
2 commentaires:
"Les barques d'ombre" et "les crues de la nuit" il n'y a rien à ajouter: cela serait "fadeur" mais se laisser bercer par tes mots et "saliver" l'intensité de ton "crépuscule"
bonjour Ange-gabrielle, je tiens à vous remercier pour votre message concernant notre rubrique " ciné-phil ", cela a beaucoup touché Philippe qui est notre chroniqueur cinéma...et ça m'a permis de découvrir votre blog ...littéraire et poétique ce fut un agréable moment que de s' y promener.j'y reviendrai avec plaisir...au plaisir de vous lire ou vous revoir sur le blog amitié elsapopin
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