Depuis cette non rencontre si intense, je le connaissais en tranches ; d’instinct, je le cherchais . Et le trouvais. Dans les visages du hasard, puisque j’étais sûpposée (l’accent circonflexe de Satan s’est mis tout seul) connaître son image, j’avais l’avantage du jeu de piste en soli-taire ayant accumulé suffisamment de détails et de traits pour en faire un portrait-robot et je l’identifiais, en train, en métro en vélo, jamais passant piéton toujours en déplacement ultra humain, pourquoi cette certitude que je finirais par le croiser en cher et en eau de fontaines, pourquoi ce besoin d’un fantôme de chair, pourquoi vouloir vérifier qu’il était vrai, espèce d‘ange gardien incarné, hyper lié à mon existence parce qu’il écrivait des mots immarcescibles et parce qu’il irruptait dans les mêmes cours de récréation, avec panache et légèreté, par je, par bravade, un jour lui dire, voilà c’est moi, c’est vous et...
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