'Ma survie, c'était mes livres.
C'est ma vie, là, tout autour de moi. Famille, monde, métier et consolation. Ceux qui n'écrivent pas ou ne sont pas de grands lecteurs peuvent-ils comprendre le frémissement de sensualité lorsque l'on se dirige vers un livre connu et aimé, qu'on le fait basculer hors de l'étagère, qu'on en caresse la couverture et qu'on l'ouvre au hasard, pour goûter les mots et les laisser rayonner en soi ? Happer une phrase la laisser couler sur la langue et dans le cerveau. Entrer dans le monde que ces auteurs ont créé et dont chaque lecteur est l'habitant.'
qui participait cette année aux assises internationales du roman de lyon.
1 commentaire:
tu te souviens qu'elle avait choisi ce passage, entre autres, parmi les extraits qu'elle a lu?
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