Tandis que tu mourais, les grues survolaient
le Rhône ... Toi si menue
t'envolais sur leur dos.
La blancheur des ailes de neige
la rouge cerise de son vol
chassent les ténèbres.
Ailes de plumes, étoiles sanglantes,
étamines de printemps
d'un souffle s'échappent.
Elles craquètent dans le ciel. De loin,
je les entends.
Elles m'appellent.
Akènes, carpelles,
frémissantes aigrettes,
tout prêt de s'envoler.
Fruits indéhiscents qui attendent
le vent ... Vous accompagnez
les grues dans leurs vols saisonniers.
Etoiles en haut, étoiles en bas
bouquet d'oiseaux et de fleurs, si fins,
si légers. Qui vous retient ici ?
Leurs cous immenses et les dentelles
des ombelles dessinent une sphère
immatérielle.
Un monde aérien, tout en rayons
de fils arachnéens, m'invitent à
m'élever.
Tout en marchant, les images en tête,
les tanka se sont scandés au rythme
de mes pas
1 commentaire:
vraiment chouette, j'aime beaucoup!
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