c) Toutefois,après cette fièvre du décoratif, où l'objet ne tient que le rôle de symbole, on finira par en arriver lentement à lui, au "parti pris ds choses". Enfin. Nous ne sommes pas les seuls à penser qu'on ne les prend pas en compte aisément ou de gaité de coeur. Il suffit à cet égard, de lire Alain Robbe-Grillet.
Après avoir rappelé, en termes vifs et sulfureux, le passé assez misérable du roman (le romanesque), il nous montre les difficultés auxquelles on se heurte, quand on veut le secouer ou le remobiliser : 'Toute l'organisation littéraire en place, -depuis l'éditeur jusqu'au plus modeste lecteur, en passant par le libraire et le critique - ne peut que lutter contre la forme inconnue qui tente de s'imposer? Les esprits les mieux dis^posés envers l'idée d'une transformation nécessaire... restent malgré tout les héritiers d'une tradition".
En quoi consiste ce bouleversement ? Le voici en train de s'esquisser : "Dans le roman initial, les objets et les gestes servaient de support à l'intrigue, disparaissaient complètement pour laisser la place à leur seule signification : la chaise inoccupée n'était plus qu'une absence ou une attente, ...les barreaux de la fenêtre n'étaient que l'impossibilité de sortir. Et voici que maintenant on voit la chaise, la forme des barreaux."
les " " sont des extraits de Pour un nouveau roman de ARB
demain : l'âme et/ou la surface nette ?
demain : l'âme et/ou la surface nette ?
3 commentaires:
c'est qui arb? l'arb qui cache la for?
Alain Robe-Grillet
C'est toi Marie ? Où est parti le "b" ? C'est vrai que "robe" est un bel objet.
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