Il y a la cacophonie des métiers à tisser, des
ouvrières-tapissières
Il y a les blessures de chair, l’adoption, les noëls, les
anniversaires
Il y a les matins d’hiver, les bras de la fillette
Les matins d’été, abandonné dans l’herbe des pâturages
Les soirées d’automne, délaissé au fond de la mallette
Les heures printanières, à se disputer ma préférence.
Il y a l’entracte, l’oubli, la lassitude de la peluche,
l’usure du je
Il y a les enfants qui grandissent, les déménagements, la
poussière
Il y a les jeux de tortures, les disputes, le temps qui
découd la vie
Il y a une parole confiée au silence, que l’ombre nous
transmet
Il y a le souffle marqué à l’encre brune qu’une seconde
suffit à suspendre
Il y a l'éternité de chaque matin que l'absence nous envie
Il y a l'éternité de chaque matin que l'absence nous envie
1 commentaire:
Il est vraiment très senti ton texte et si l'on pouvait considérer qu'un ourson en peluche est un animal (ce qui n'est pas le cas) tu aurais réuni TOUTES les consignes des 2 ateliers précédents Trop fort
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