Peut-être minuit,
l'heure où les songes murmurent
où les cauchemars dictent
leurs diagnostics
à des hordes de farfadets
qui vrillent les oreilles
de leurs refrains saltimbanques
L'heure où les poussières tombent
des chevrons électriques
sur les tempes endolories
proférant des menaces
de nuits blanches
Où la mémoire asthénique
lutte contre les quiproquos
de l'âge
C'est l'heure montante
où la lune écarte
insidieusement
le rideau des paupières serviles
pour soumettre le corps
à ses plaies
Peut-être minuit
l'heure où se récitent les hommes
dans leur bulle amniotique
Ils bâillent
étouffant leurs mots
qui meurent sur leurs lèvres
flétries
A quelle heure l'homme sera-t-il un poème?
2 commentaires:
il suffit donc de se laisser aller.
surtout ne pas sombrer...
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