Aperçu du château, le toit de la chapelle
tuiles patinées de vert, de bronze et de bruns,
écorces écaillées rongées d'un temps
qui ne s'écoule plus ... et pourtant vivantes.
Les tuiles arrondies
par le poids des années
voûtent le dos pour accueillir
les lichens immobiles
Le temps qui passe
polit les pétroglyphes
devenus invisibles
érodés d'usure et de fatigue
L'ocre-vert-gris, entre-deux suranné
à la porte du ciel et de la Terre
frémit
fléchit aux vents
et regarde la plaine
en attente des lendemains.
1 commentaire:
De l'oeil de JF aux doigts experts de Linette et Ange, le dehors n'a qu'à bien se tenir! Et j'ai appris un mot! C'est superbe.
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